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Une nouvelle fréquence qui nourrit notre vie
Le terme de nouvelle fréquence est de plus en plus populaire, alors parlons-en.
Pourquoi certains gens semble fondamentalement heureux tandis que d’autre sont toujours dans la plainte? Il est primordial de prendre conscience de nos réactions, pensées, jugements, etc., face aux situations courantes de la vie et d’opter pour une nouvelle fréquence plus élevée en vibration.
Je vous partage aujourd’hui un très bel article de Guy Corneau sur l’alchimie de la joie si vous voulez en prendre connaissance lisez la suite…
Se transformer en or
Toutefois, de quel plomb est-il question ? James Hilman, éminent psychanalyste jungien, m’a dit un jour : «Lorsque nous retournons voir nos parents, dès le seuil de la maison, un poids s’abat sur nous. C’est le poids du passé. Voici le plomb dont parlent les alchimistes.» Ce poids est fait d’habitudes et d’attitudes, de tout ce que nous avons été et vécu. Il persiste en nous à notre insu. Par exemple, ma mère vient de me téléphoner. Même si je lui ai parlé il y a trois jours, elle se plaint amèrement que ses enfants l’ont oublié et que plus personne ne lui téléphone. D’un seul coup, cela m’a irrité. Je me suis senti impuissant devant sa détresse. Le poids du passé venait de me sauter au cou.
La matière première du Grand Œuvre intérieur est ce qui nous « emmerde », si vous me passez l’expression, ce qui affecte notre état d’âme et l’alourdit. Il s’agit parfois d’une expérience qui évoque ce qui a été, parfois il s’agit de l’actualité de nos vies qui nous plonge dans la morosité, et parfois encore du sort du monde qui nous jette dans le noir. Pourtant, dans ces moments d’encombrement intime, nous pouvons dire que nous n’avons jamais été à la fois si éloigné et si rapproché d’une possibilité de transformation intérieure. Si éloigné parce que notre état est bien loin de l’or et de sa lumière, si rapproché parce que sans avoir identifié cette matière première nous ne pouvons commencer le travail.
Si le plomb parle de ce qui nous « plombe », qu’en est-il de l’or ? L’or d’une vie est sa joie, son amour, sa force créatrice, ce qui nous allège et nous donne de l’élan. L’or d’une vie est sa beauté. Les tibétains, ces alchimistes des hauts plateaux spirituels parlent du fond lumineux de l’être que personne n’a à créer puisque ce fond constitue la nature même de tout ce qui est. Peut-on utiliser alors les obstacles qui se présentent comme autant d’occasion de découvrir qui nous sommes réellement ? Comme des opportunités de rencontrer non seulement les ombres qui nous attachent au passé et qui entraînent sa terrible répétition mais de développer également nos précieuses ressources aurifères ? Il n’y a sans doute pas d’autre issue, même si tout ce travail d’épuration répugne à la plupart d’entre nous.
Est-il vrai que nos états intérieurs dépendent par exemple de ce qui nous arrive ? Si tel était le cas, nous serions de purs esclaves. Par contre, si l’on peut au coeur de l’épreuve trouver une joie intérieure qui est indépendante des circonstances et prendre appuis sur elle pour rester debout, nous venons de trouver la racine de la liberté. On commence alors à fabriquer de l’or. Sans relâche les situations de l’existence nous invite à cultiver la même attitude : recevoir la vie de façon amoureuse et nous unir à elle pour accomplir pas à pas l’œuvre de transmutation intime. Ainsi, les alchimistes nous invitent à devenir de véritables artistes de nos vies, des êtres qui se transforment en découvrant leur nature profonde, des artistes dont l’accomplissement est leur vie même.
« Invaincu, invincible, dont on ne triomphe pas », voici l’éthymologie du mot « Invictus » le titre du poème que le jeune poète William Ernest Henley écrivit sur son lit d’hôpital à vingt-cinq ans après avoir été amputé d’un pied. Ce texte devint l’inspiration majeure de Nelson Mandela pendant ses vingt-six ans d’emprisonnement. Il fut la source de sa résilience, le creuset de la transformation du plomb de ses chaînes en l’or de sa détermination. Pendant ces longues années, ce sont ses prisons intérieures qu’il transmutait : « Aussi étroit soit le chemin, nombreux les châtiments infâmes, je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » Ainsi peut-on cultiver la sérénité au cœur de l’épreuve. Et ce précieux métal, on ne peut le trouver que si l’on part à sa recherche, que si l’on se fait troubadour, trouvère, trouveur d’or.

Voilà …alors doucement transmutons le plomb de nos habitudes et nos attitudes qui nous tiennent en basse fréquence en nouvelle fréquence qui est de l’or avec la joie, la créativité, l’amour, la beauté à cultiver quotidiennement dans nos vies!!
Bonne continuation!! Avec amour…
Carole-Jane
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